Pierre FULCHIRON
les 146 anciens élèves de Sainte-Marie morts pour la France, 1914-1918
Pierre FULCHIRON
Pierre Fulchiron est né le 24 janvier 1883 à Rive-de-Gier. Il est mort le 16 septembre 1914 à la ferme de la Carmoye (Oise). Il avait trente-et-un ans.
Il a fréquenté le collège Sainte-Marie d'octobre 1892 à juillet 1900.
Il était clerc de notaire.
Pierre Fulchiron était caporal au 38e régiment d'infanterie.
acte de naissance de Pierre Fulchiron, 24 janvier 1883
Pierre Fulchiron a épousé Joséphine Françoise Rouche, le 26 octobre 1909 à Lyon (2e arr.). Le couple a deux enfants :
- Paul Jean Marie, né le 28 septembre 1910 (Lyon 5e) ; mort le 20 avril 1998
- Gabriel Jacques Louis, né le 5 juillet 1912 (Lyon 5e) ; mort le 28 janvier 2012
acte de naissance de Paul Jean Marie Fulchiron, le 28 septembre 1910
acte de naissance de Gabriel Jacques Louis Fulchiron, le 5 juillet 1912
fiche matricule de Pierre Fulchiron
fiche matricule de Pierre Fulchiron, né le 24 janvier 1883
C’est en octobre 1892 que Pierre Fulchiron est entré au collège, où il est resté jusqu’à la fin de ses études, en juillet 1900. D’une bonne famille de Rive-de-Gier, il fut toujours l’élève qu’on affectionne facilement, parce qu’il était de ceux qui mettent leur devoir à suivre la direction des maîtres avec une parfaite docilité. Aimable, consciencieux, travailleur, ces trois mots résument toute sa vie de collégien. On comprend sans peine que ces vertus d’ordre modeste, mais réellement solides, le préparaient à remplir en parfait chrétien ses devoirs de bon Français et de père de famille.
Lorsque la guerre fut déclarée, il rejoignit le 38e d’Infanterie à son dépôt de Saint-Étienne, et de là, le 7 septembre, il fut dirigé sur le front. On comprendra quelle était sa piété lorsqu’on saura qu’il envisageait comme une date d’heureux augure cette veille de la fête de la Nativité de la Très Sainte Vierge. N’était-ce point là un souvenir du collège, où ces dates sont si souvent rappelées aux générations de Sainte-Marie, pour donner, à leur piété, pendant les vacances, quelques points de repère, plus faciles à retenir.
Bien qu’il laissât derrière lui une femme et deux petits enfants, il partait plein de courage. Grâce à sa nature optimiste, il envisageait l’avenir avec confiance et se plaisait à multiplier les appels réconfortants…
Mais bientôt, l’on entendit plus parler de lui ; aucune nouvelle du cher absent n’arrivait à son foyer. Était-il prisonnier ? Était-il tombé, comme tant d’autres, victime anonyme du devoir ?
Hélas ! il fallut bien se rendre à la triste réalité. Le 15 septembre, au combat de la ferme de la Carmoye, dans l’Oise, il avait été blessé, et désormais il devait compter parmi ces disparus que nul n’a pu glorifier d’une récompense d’honneur précise, mais que nous saurons toujours associer aux plus intéressants d’entre nos défenseurs.
Mort pour la patrie : c’est là, sous une forme banale, une oraison funèbre dont rien n’atténuera l’éloquence.
Pierre Fulchiron a effectué 3 ans de service militaire, de 1904 à 1907 :
...dont un an au 38e régiment d'Infanterie de Saint-Étienne
caserne Rullière (auj. disparue) à Saint-Étienne qui abritait le 38e RI
caserne Rullière (auj. disparue) à Saint-Étienne qui abritait le 38e RI
...et deux ans à la 20e section des secrétaires d'état-major
un commandant de la 20 section des secrétaires d'état-major, en 1915
un commandant de la 20 section des secrétaires d'état-major, en 1915
Pierre Fulchiron est mort au combat de la ferme de la Carmoye (Oise)
croquis tiré de l'Historique du 86e RI, capitaine Bonnet, 1919, p. 21
ferme de la Carmoye, Cannectancourt (Oise) ;
croquis tiré de l'Historique du 86e RI, capitaine Bonnet, 1919, p. 21