Henri CARSIGNOL
les 146 anciens élèves de Sainte-Marie morts pour la France, 1914-1918
Henri CARSIGNOL
Henri Carsignol est né le 17 février 1882 à Bourg-Saint-Andéol (Ardèche). Il est mort le 25 septembre 1914 à Foucaucourt (Somme), à une quarantaine de kilomètres à l'est d'Amiens. Il avait trente-deux ans.
Il était militaire de carrière, admis à l'École spéciale de Saint-Cyr en octobre 1903.
En août 1914, il est lieutenant à la 5e compagnie du 22e régiment d'Infanterie ; fin septembre, il allait être proposé pour le grade de capitaine.
On lui a décerné la Croix de guerre avec palme ; citation à l'ordre de l'armée: "A été mortellement frappé en enlevant la lisière des bois de Foucaucourt".
Henri Carsignol est mort le même jour, au même endroit, que Joseph Balp, du même régiment.
fiche matricule d'Henri Carsignol
fiche matricule d'Henri Carsignol, né le 17 février 1882
Henri Carsignol
de Valence
Henri Carsignol était un officier de carrière, et cette belle vocation des armes se conciliait admirablement avec la vigueur d’une âme pleine d’énergie et d’entrain.
À sa sortie de Saint-Cyr, il avait été affecté au 22e régiment d’infanterie, à Sathonay, et nous le retrouvons comme lieutenant au début de la guerre.
On sait avec quelle ardeur ces jeunes officiers se portèrent partout aux premiers postes du danger. Ils étaient avides de sacrifier pour la France, et si le sacrifice est la meilleure preuve de l’amour, on a bien le droit de dire que jamais patrie ne fut plus aimée. Ils tombèrent nombreux, sur tous les champs de bataille, ces vrais fils de France, et la grande école militaire du pays a désormais dans ses annales une page qui peut être comparée à la page la plus glorieuse des épopées nationales.
Henri Carsignol fut blessé une première fois à la jambe, pendant le combat de Foucancourt, le 24 septembre 1914. Mais de cette blessure, il voulut supporter la souffrance, sans quitter le champ de bataille. Avant tout, il tenait à conserver le commandement de sa compagnie.
On se mit donc à faire un premier pansement. Hélas, le pansement ne put être achevé. Une seconde balle étendit raide mort le brave lieutenant. Il tombait à 32 ans, alors que sa vaillance l’avait brillamment signalé à l’attention de ses chefs. On venait de le proposer pour le grade de capitaine… ! En somme, il mourait debout, à la tête de ses hommes, avec lesquels il avait pu enlever la lisière du bois de Foucaucourt.
Le général de Castelnau le cita à l’ordre de l’armée, en rappelant d’une façon expressive le succès qu’il venait de remporter… On aime à voir le nom d’un tel chef garantir et ombrager pour ainsi dire le mérite d’un si chevaleresque officier.
en août 1914, Henri Carsignol est lieutenant à la 5e compagnie du 2e bataillon
du 22e régiment d'Infanterie
JMO du 22e RI, état-major début août 1914
le JMO à la date du 25 septembre 1914, mort d'Henri Carsignol
JMO du 22e RI, 25 septembre 1914 ; à gauche, liste des officiers tués
pour situer les événements relatés dans le J.M.O.
Henri Carsignol a été blessé, incomplètement soigné...
Foucaucourt (Somme), soins donnés à un blessé
...puis est mort à Foucaucourt (Somme), le 25 septembre 1914
Foucaucourt (Somme), les ruines du village
...dans l'Illustration
Autres anciens de Sainte-Marie ayant appartenu au 22e régiment d'Infanterie