Maurice BUREL
les 146 anciens élèves de Sainte-Marie morts pour la France, 1914-1918
Maurice BUREL
Maurice Burel est né le 2 juin 1895 à Lyon. Il est mort le 7 juin 1915 à Notre-Dame-de Lorette, commune d'Ablain-Saint-Nazaire (Pas-de-Calais). Il avait tout juste 20 ans.
Son père était architecte. Lors du recensement, Maurice Burel était étudiant.
Il a été incorporé au 159e régiment d'infanterie, basé à Briançon, le 16 décembre 1914. Il est passé au 17e régiment d'infanterie le 21 mai 1915 et arrive le lendemain dans sa nouvelle unité avec un contingent de 251 hommes de renfort.
Le 25 mai, son régiment reçoit l'ordre de se rendre dans le bois de Verdrel (Pas-de-Calais) ; comme il est en réserve, il va cantonner à Barlin, puis le 29 mai à Hersin, Coupigny et Braquincourt.
Le 5 juin, le 17e R.I. va relever le 109e régiment d'infanterie sur le plateau de Lorette. C'est là que Maurice Burel trouve la mort deux jours plus tard.
Il est inhumé dans la nécropole nationale Notre-Dame-de-Lorette (Carré 28, rang 10, tombe 5636).
acte d'état civil
acte de naissance de Maurice Burel, 2 juin 1895
fiche matricule de Maurice Burel
fiche matricule de Maurice Burel, né le 2 juin 1895
en 1914, Maurice Burel a été incorporé au 159e régiment d'infanterie
soldats du 159e régiment d'infanterie alpine, à Briançon, avant la guerre
en mai-juin 1915, Maurice Burel appartenait au 17e régiment d'Infanterie
soldats du 17e régiment d'Infanterie, 1910
soldats du 17e régiment d'Infanterie
le 25 mai 1915, le régiment de Maurice Burel se rend au bois de Verdrel
la lisière du Bois de Verdrel, 20 mai 1915 (source)
lieux fréquentés par Maurice Burel fin mai 1915
les derniers jours de Maurice Burel dans le J.M.O. de son régiment
JMO du 17 e RI, juillet 1914-juin 1915
JMO du 17e régiment d'infanterie : 3-7 juin 1915
- transcription du J.M.O. du 17e régiment d'infanterie, 3 au 7 juin 1915
3 juin
Le régiment reçoit l’ordre de relever 6 compagnies du 109e régiment d’infanterie sur le plateau de Lorette ; soit 3 compagnies en 1ère ligne, 3 compagnies en 2e ligne. Relève sans incident par le 1er bataillon et les deux premières compagnies du 2e bataillon.
4 juin
Les 6 autres compagnies du régiment et le lieutenant-colonel relèvent dans la nuit les autres fractions du 109e R.I.
5 juin
Le 1er bataillon (commandant Perrin) reçoit l’ordre d’attaquer. 1°) N4 en liaison avec le 149e d’infanterie à sa droite ; 2°) la ligne T2 T1 P5 en liaison avec le 20e bataillon de chasseurs. Les compagnies d’attaque débouchent vers leurs objectifs mais sont arrêtées une trentaine de mètres après par un violent tir de barrage d’infanterie et d’artillerie. La progression continue néanmoins. De nuit les compagnies du 1er bataillon, renforcées de la 7e compagnie, repoussent 5 contre-attaques dont l’une (sur la 4e compagnie à droite) particulièrement violente.
6 juin
Le régiment devant continuer ses attaques sur les mêmes objectifs (particulièrement N4), les unités du 1er bataillon sont relevées sans incident à midi par le 3e bataillon. L’attaque sur N4 est reprise par les 9e et 10e compagnies. La 9e atteint N4 et progresse sur l’ouvrage des sacs à terre, entrant dans une tranchée-boyau boche où elle fait un prisonnier, les autres occupants étant tués ou enfuis.
L’attaque ne peut progresser plus avant ; le 296e à gauche n’étant pas sorti de ses tranchées, le 20e bataillon de chasseurs à droite n’ayant pas progressé. Les troupes se retranchent sur le terrain conquis malgré un très violent bombardement.
7 juin
Les 9e et 10e compagnies continuent leur progression aux environs de N4 et dans le boyau se dirigeant vers le nord-est à coups de grenades.
Les 5e et 6e compagnies progressent d’une centaine de mètres au nord-est de N4 et se renforcent sur le terrain conquis.
le J.M.O. de la 13e Division d'infanterie à la date du 7 juin 1915
J.M.O. de la 13e D.I., 7 juin 1915
- transcription du J.M.O. de la 13e Division d'infanterie, 7 juin 1915
7 juin
Même situation, mêmes positions. Le 17e d’infanterie doit poursuivre son offensive dans la direction générale N5 N6, mais le premier objectif à atteindre est une tranchée allemande reconnue au cours du combat de la veille et reliant l’ouvrage en sacs à terre au fond de Buval. L’attaque est exécutée par un bataillon du 17e d’infanterie et un bataillon du 296e mis sous les ordres du lieutenant-colonel commandant le 17e d’infanterie.
L’attaque se déclenche à 20 heures et réussit à progresser sur certains points. Le 296e a été obligé de rentrer dans ses tranchées, deux compagnies du 17e d’infanterie réussissent à gagner une centaine de mètres au nord de N4, une autre compagnie, progressant à coups de grenades dans le boyau joignant N4 à l’ouvrage des sacs à terre, parvenait à 80 mètres de l’ouvrage et était arrêtée devant un barrage fortement organisé.
Devant V4, le 20e bataillon tentait une attaque qui n’a pas réussi.
Maurice Burel est mort le 7 juin 1915 sur le plateau de Lorette
tranchée à Souchez, arch. dép. du Pas-de-Calais
derrière les bois, le fond de Buval (plateau de Lorette), septembre 2018
Maurice Burel est mort sur le plateau de Notre-Dame-de-Lorette
une image du champ de bataille de Notre-Dame-de-Lorette
Notre-Dame-de-Lorette, tranchée
Notre-Dame-de-Lorette, panorama du champ de bataille de Vimy
il est enterré dans la nécropole de Notre-Dame-de-Lorette
un des cimetières de Notre-Dame-de-Lorette
Notre-Dame-de-Lorette, cimetière, côté sud
Notre-Dame-de-Lorette, nécropole
Notre-Dame-de-Lorette, nécropole
Notre-Dame-de-Lorette, nécropole
Notre-Dame-de-Lorette, localisation de la nécropole
nécropole de Notre-Dame-de-Lorette, septembre 2018