Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
école Sainte-Marie à Saint-Chamond
école Sainte-Marie à Saint-Chamond
Publicité
Derniers commentaires
Archives
Newsletter
21 juillet 2018

Paul ROCHE

les 146 anciens élèves de Sainte-Marie morts pour la France, 1914-1918

 

Paul Roche, lieutenant, photo

 

 

Paul ROCHE

 

 

ROCHE Paul, fiche MPLF

 

Paul ROCHE est né le 27 janvier 1886 à Roanne. Il est mort le 7 mars 1915 à Sulzern en Alsace. Il avait vingt-neuf ans.

Il était officier de carrière, entré à l'École spéciale militaire de Saint-Cyr en octobre 1905.

En 1914, Paul Roche était lieutenant au 12e bataillon de Chasseurs alpins.

 

 

fiche matricule de Paul Roche

 

Paul Roche, fiche matricule (1)

Paul Roche, fiche matricule (2)
fiche matricule de Paul Roche, né le 27 janvier 1886

 

 

 

Paul Roche est mort le 7 mars 1915

 

JMO_extrait

 

 

 

Paul Roche est mort dans les environs de Sulzern

 

Sulzern, cpa, 1911
Sulzern, dans le Haut-Rhin, au temps de l'occupation allemande

 

Blick auf Sulzern
vue sur Sulzern, au temps de l'occupation allemande

 

 

- retour à l'accueil

Publicité
Publicité
20 juillet 2018

Jacques ROPERT

les 146 anciens élèves de Sainte-Marie morts pour la France, 1914-1918

 

 

 

Jacques ROPERT

 

 

ROPERT Jacques, fiche MPLF

 

Jacques ROPERT est né le 11 décembre 1888 à Saint-Étienne. Il est mort le 9 septembre 1914, dans un hôpital à Mantes. Il avait vingt-cinq ans.

Il a effectué son service militaire d'octobre 1908 à septembre 1911, au 38e régiment d'infanterie de Saint-Étienne.

En 1914, il était sergent au 238e régiment d'infanterie.

 

 

fiche matricule de Jacques ROPERT

 

ROPERT Jacques, fiche matricule (1)

ROPERT Jacques, fiche matricule (2)
fiche matricule de Jacques Ropert, né le 11 décembre 1888

 

 

l'hôpital de Mantes où est mort Jacques Ropert le 9 septembre 1914

 

Mantes, hôp auxil n° 19 (1)
hôpital auxiliaire n° 19, à Mantes (Yvelines, anc. Seine-et-Oise)

 

Mantes, hôp auxil n° 19 (2)
hôpital auxiliaire n° 19, à Mantes (Yvelines, anc. Seine-et-Oise)

 

 

 

- retour à l'accueil

19 juillet 2018

Pierre ROUSSE

les 146 anciens élèves de Sainte-Marie morts pour la France, 1914-1918

 

 

 

Pierre ROUSSE

 

 

ROUSSE PIerre, fiche MPLF

 

 

 

Pierre Rousse est né le 24 juin 1894 à Montbrison (Loire). Il est mort le 18 août 1915 au combat de Notre-Dame-de-Lorette près de Souchez (Pas-de-Calais). Il avait vingt-et-un ans.

Son père était notaire.

Pierre Rousse était étudiant en droit au moment de son recensement.

En 1914, il appartenait au 17e régiment d'infanterie. Nommé caporal le 10 novembre 1914. D'après sa fiche MPLF (mort pour la France, ci-dessus), il était à la 4e compagnie ; elle-même relevait du 1er bataillon.

Pierre Rousse meurt le premier jour du «furieux combat» (Historique du régiment) des 18 et 19 août 1915.

Citation à l'ordre de la Brigade, en date du 30 août 1915 : «Le 18 août, a été tué d'une balle en plein cœur à la tête de son escouade en l'entraînant à l'assaut au cri de "en avant"».

 

 

 

acte de naissance de Pierre Rousse

 

acte de naissance de Pierre Rousse
acte de naissance de Pierre Rousse

 

 

 

fiche matricule de Pierre Rousse

 

Pierre Rousse, fiche matricule (1)

Pierre Rousse, fiche matricule (2)
fiche matricule de Pierre Rousse, né le 24 juin 1894

 

 

 

le 28 juillet 1915, Pierre Rousse se trouve à Houdain ou à Rebeuvre

 

JMO 17e RI, 28 juillet 1915, légendé

 

28 juillet 1915 Houdain et Rebreuve, légendé
la 4e compagnie de Pierre Rousse appartient au 1er bataillon du 17e R.I.

 

Houdain et alentours auj
Houdain et alentours, aujourd'hui

 

 

 

l'attaque des 18 et 19 août 1915, autour de Notre-Dame-de-Lorette

 

Souchez et alentours, vue oblique
Notre-Dame-de-Lorette, Souchez et alentours

 

secteur de Notre-Dame-de-Lorette et Souchez en 1915

 

Notre-Dame-de-Lorette, vue prise d'une tranchée allemande
Notre-Dame-de-Lorette, Grand Éperon sud-est, vue prise d'une tranchée allemande

 

zone combat le Champignon
emplacement de la 4e compagnie (celle de Pierre Rousse) le 18 août 1915 : zone du Champignon

 

le Champigon sur une carte
localisation du Champigon (source)

 

relief et végétation autour de Notre-Dame-de-Lorette
relief, végétation et localités autour de Notre-Dame-de-Lorette

 

 

 

 

 

 

- retour à l'accueil

18 juillet 2018

Louis ROYET

les 146 anciens élèves de Sainte-Marie morts pour la France, 1914-1918

 

 

 

Louis ROYET

 

 

 

 

Il n'a pas été possible d'identifier un Louis Royet, de Saint-Martial (Ardèche). Les homonymes ne présentent pas de critères suffisants qui permettraient de les rattacher à Sainte-Marie.

 

 

 

 

 

- retour à l'accueil

17 juillet 2018

Pierre SATIN

les 146 anciens élèves de Sainte-Marie morts pour la France, 1914-1918

 

Pierre Satin, portrait

 

 

 

Pierre SATIN

 

 

SATIN Pierre, fiche MPLF

 

Pierre Satin est né le 7 mars 1889 à Saint-Étienne. il est mort le 4 décembre 1916 lors du torpillage du navire Algérie III.

Il était lieutenant au 9e groupe d'artillerie d'Afrique.

 

 

fiche matricule de Pierre Satin

 

SATIN Pierre, fiche matricule (1)

SATIN Pierre, fiche matricule (2)
fiche matricule de Pierre Satin, né le 7 mars 1889

 

 

Sainte-Marie, Livre d'Or, 1914-1918

Ce sera l’une des conséquences de la «Grande Guerre» d’avoir modifié les conditions de l’héroïsme. Le temps a passé où il était infamant, lorsqu’on était blessé, de n’avoir pas été frappé «par devant». La mort en effet et la mort glorieuse, puisqu’on tombait pour la Patrie, puisque le sacrifice avait été accepté par avance, a pendant plus de quatre ans guetté officiers et soldats à tout instant, à leur insu, dans la tranchée où ils attendaient le signal de franchir le parapet, dans la cagna où ils essayaient de trouver un peu de sommeil après une journée d’accablantes fatigues, sur le lit d’hôpital où ils gisaient torturés par la fièvre, sur le navire enfin qui, des Dardanelles ou de Salonique, les ramenait en France.

C’est ainsi que disparut le lieutenant Pierre Satin qui dort maintenant son dernier sommeil au fond de la Méditerranée où le précipita une torpille allemande au soir du 4 décembre 1916.

Pierre Satin était entré tout jeune à l’Institution Sainte-Marie où il fit sa première communion le 10 juillet 1900, mais il n’y acheva pas ses études. Au milieu de son année de première une vocation irrésistible, qui s’était manifesté dès son enfance, l’entraîna vers l’École des Beaux-Arts où il entra après quelques mois de préparation et se spécialisa dans la section des Arts Décoratifs. Il sut dès lors, comme plus tard dans l’armée, se concilier de vraies amitiés : c’est que, sous des dehors parfois un peu rudes et une humeur caustique, il cachait une sensibilité profonde, une bonté et une générosité, qu’on ne soupçonnait pas tout d’abord…

Il sorti de l’École en 1910 pour accomplir sa période de service militaire. En 1912, ayant été nommé officier de réserve, il partit pour le Maroc et y fut bientôt titularisé sous-lieutenant de l’armée d’active au 2e régiment d’artillerie de montagne. Sous les ordres du général Gouraud il prit part à plusieurs expéditions contre les rebelles et sa belle attitude lui valut, avec la médaille coloniale, la décoration d’officier de l’Ouissam alaouite chérifien.

La guerre survint alors qu’il délibérait s’il reprendrait la route un instant délaissée sur laquelle il s’était engagé à l’École des Beaux-Arts ou s’il resterait définitivement dans l’Armée. Vraisemblablement il se serait décidé pour cette dernière hypothèse qui lui assurait, avec une situation honorable, des loisirs suffisants pour qu’il pût ne pas abandonner complètement sa première carrière. Il avait d’ailleurs fait au Maroc l’essai de ce qu’aurait été cette vie partagée entre ses devoirs de soldat et la satisfaction de ses goûts d’artiste : non content de rechercher curieusement les manifestations de l’art marocain, il s’était essayé à modeler des figurines et des statuettes qui avaient retenu l’attention de son général en chef.

Pierre Satin demanda dès le début de la guerre à revenir en France et à partir au front, mais ce fut longtemps en vain. On avait estimé avec raison qu’il aurait été imprudent de retirer d’une colonie mal pacifiée des troupes habituées à une guerre d’un caractère très spécial. Enfin, ses demandes réitérées obtinrent satisfaction dans une certaine mesure tout au moins : il fut désigné pour l’Armée d’Orient et au mois de février 1916 il s’embarquait pour Salonique.

Sa nature curieuse d’artiste jouissait évidemment à visiter des régions dont les mœurs sont si différentes des nôtres. Mais avant il songeait à faire bravement son devoir. Aussi le 25 août 1916, il était cité à l’ordre de la division en ces termes :

«Recherchant une position d’artillerie, a été pris sous des rafales de grosse artillerie ; a continué sa mission et au retour a été blessé d’un éclat d’obus à la joue ; a fait preuve du plus grand calme.»

Quelques semaines plus tard il était nommé lieutenant.

Cependant sa grand-mère maternelle venait de mourir. Orphelin de père et de mère, il était appelé à recueillir sa part d’héritage. Il demanda donc à revenir en France et le 2 décembre 1916 s’embarqua sur l’Algérie III. Deux jours après, vers six heures du soir, le navire était torpillé. Moins heureux que la plupart de ses compagnons de route qui furent sauvés, le lieutenant Satin allait trouver la mort dans cette catastrophe. Pendant vingt minutes il nagea tout près d’un matelot qui fut plus tard recueilli par le sous-marin. Puis ses forces l’abandonnant, il lâcha sans dire un mot la bouée qui le soutenait et disparut, emporté par une vague.

Que se passa-t-il pendant ses vingt minutes d’angoisse, à mesure que l’espoir d’un sauvetage devenait de plus en plus incertain ? Quelles pensées se succédèrent dans son esprit ? Quels sentiments dans son cœur ? Sans doute il revit les physionomies de son père, de sa mère qui lui avait été ravie dans de tragiques circonstances, de sa grand-mère qui venait de s’éteindre pieusement et qui Là-Haut priait pour lui ; celles aussi de sa sœur et de la jeune fille qu’il avait choisie pour être la compagne de sa vie.

Mais par-dessus tout il dut songer aux suprêmes réalités qui étaient toutes proches et se préparer, dans un acte d’abandon fait de repentir, de confiance et d’amour, à la rencontre de son âme avec Dieu.

Nous aimons à le penser : le souvenir de la Vierge aux pieds de laquelle il avait reçu l’hostie de sa première communion se présenta à lui pour le réconforter. Il pouvait à ce moment où il allait entrer dans son Éternité voir les Étoiles s’allumer silencieusement dans les profondeurs du ciel qui s’étendait au-dessus de sa tête appesantie. C’est notre consolation d’espérer qu’alors il invoqua une dernière fois Celle que si souvent dans la chapelle de Sainte-Marie il avait saluée du nom d’Étoile de la mer et qui pour lui, comme pour tant de petits soldats de France aura été aussi la Porte du Ciel.

 

 

le navire auxiliaire Algérie-III, torpillé le 4 décembre 1916

 

navire Algérie-III (3)
le paquebot Algérie-III a été mis à flot en 1901

 

navire Algérie-III (1)
le paquebot Algérie-III avait été réquisitonné en septembre 1915

 

navire Algérie-III (2)
le paquebot Algérie-III a été coulé par un sous-marin allemand

 

Pierre Satin, portrait buste
Pierre Satin, 1889-1916 (source)

 

 

 

 

- retour à l'accueil

Publicité
Publicité
16 juillet 2018

Paul TEYSSOT

les 146 anciens élèves de Sainte-Marie morts pour la France, 1914-1918

 

 

 

Paul TEYSSOT

 

 

TEYSSOT Paul, fiche MPLF

 

 

Paul Teyssot est né le 8 juillet 1883 à Saint-Étienne (Loire). Il est mort le 22 septembre 1914 à l'Écouvillon (Oise). Il avait trente-et-un ans.

Il a effectué son service miltaire de novembre 1904 à octobre 1907, d'abord au 38e régiment d'infanterie de Saint-Étienne, puis à partir de mars 1905 à la 13e section de secrétaires d'état-major et de recrutement.

En 1914, il était caporal au 92e régiment d'infanterie.

Après avoir opéré dans les Vosges en août 1914, son régiment quitte cette région le 12 septembre pour l'Oise.

L'Écouvillon se trouve sur le territoire de la commune d'Élincourt-Sainte-Marguerite.

La tombe de Paul Teyssot se trouve au cimetière du Crêt-de-Roc à Saint-Étienne.

  • un autre ancien de Sainte-Marie est mort à l'Écouvillon le même mois : Joseph Chaland.

 

 

famille Teyssot, à Prissé (Saône-et-Loire), 1911

 

famille Teyssot à Prissé (Saône-et-Loire), 1911
recensement de 1911 à Prissé (Saône-et-Loire) : les parents de Paul Teyssot et ses sœurs

 

 

 

fiche matricule de Paul Teyssot

 

Paul Teyssot, fiche matricule (1)

Paul Teyssot, fiche matricule (2)

Paul Teyssot, fiche matricule (3)
fiche matricule de Paul Teyssot, né le 8 juillet 1883

 

 

Sainte-Marie, Livre d'Or, 1914-1918

Paul Teyssot
de Saint-Étienne

Paul Teyssot, de Saint-Étienne, n’était point précisément au collège l’élève placide, rêvé par les surveillants. Mais l’expérience des âmes de collégiens dispose à la sympathie pour les caractères ardents. Quand on peut dire : «Ce jeune homme a de l’étoffe» on fait de lui le plus bel éloge qu’en répétant : «C’est un élève bien tranquille !». Pour Paul Teyssot, ceux qui l’ont connu ont pu répéter souvent la première parole, et les événements leur ont toujours donné raison.

Lorsqu’au sortir du collège, il fit son service militaire, on l’employa dans les bureaux de l’état-major. Une fracture de jambe, survenue pendant une terrible mêlée de football, sur la cour des grands, l’avait rendu inapte à un service plus actif.

Heureusement de ces décisions, arrêtées en temps de paix, on peut en rappeler en temps de guerre. Paul ne devait pas hésiter à le faire. Comment s’imaginer en effet qu’il pût rester assis, à un bureau, toute une journée, pendant que ses frères d’armes se battraient pour la France ? C’est donc au 92e régiment d’infanterie que nous le retrouvons de suite, avec les fonctions de caporal. Personne plus que lui ne devait partager l’emballement de la première heure, et il l’exprime dans des termes dont la saveur est toute gauloise :

  • «Le temps me dure de me retrouver face à face avec les Boches et de les embrocher au bout de ma baïonnette. J’espère que mes douze hommes (1) marcheront bien et que leur caporal sera fier d’eux».

Il accepte sans discuter toutes les poussées d’espérance qui précipitent nos hommes à la frontière :

  • «Ce soir nous avons entendu dans le parc de Royat La Marseillaise : c’était splendide, citoyens. Enfin, s’il y avait eu des Allemands, ils auraient été fixés».

Mais au milieu de ces élans de juvénile enthousiasme, se glisse aussi la réflexion sérieuse, le sentiment élevé. Oui, ce qui l’indigne et lui donne confiance tout à la fois c’est de savoir qu’un journal allemand d’avant la mobilisation s’était permis de tourner en ridicule Notre-Dame de Lourdes.

  • «Ce qui me donne confiance, disait-il, c’est que la Sainte Vierge est avec nous ; c’est elle qui nous guide et nous sommes heureux de venger cette injure. Nous allons leur faire voir que la Sainte Vierge est le meilleur général, et le meilleur entraîneur des hommes».

Lui aussi a mis dans sa pochette sa médaille protectrice, et le 6 septembre, il écrit encore : «Toutes les fois que je marche au feu, je me mets sous la protection de la Très Sainte Vierge et rien ne m’arrive».

Son âme s’ouvrait donc aux inspirations de la plus ardente piété, comme elle était naturellement ouverte aux élans du plus pur patriotisme. Heureuse et noble confiance à laquelle on a voulu demander un miracle peu ordinaire de conservation assurée. Mais la Providence de Dieu, même inclinée sur les détresses humaines par l’intervention de sa très sainte Mère, n’a point toujours nos vues, hélas si courtes et si intéressées ! Pouvait-il se faire que cette assurance du chrétien le protégeât contre toutes les balles ennemies !

Le jour vint donc où Paul recevait sa première blessure. C’était le 22 septembre, à l’Écouvillon (Oise). Il faisait partie à ce moment de la 2e section et se portait à l’attaque commandée.

Persuadé que sa blessure était légère et décidé à ne rien perdre de sa part de la bataille et de la gloire, il voulut se relever pour continuer sa marche en avant. Mais au moment même où il réagissait ainsi contre une souffrance, trop légère pour l’arrêter, il fut atteint par une balle en pleine poitrine.

On le vit tomber près d’un arbre ; c’était à quelques mètres seulement de la ligne ennemie.

Qu’il nous soit permis de lui appliquer la réflexion de Lacordaire, heureusement inscrite sur son memento : «Il est tombé au premier rang, face à l’ennemi. Seigneur, n’aurez-vous pas des faveurs particulières pour les braves qui vous arrivent sous les plis du drapeau ?»

1 - Douze hommes, ou plus généralement quinze, forment une escouade, plus petite unité d’un régiment, commandée par un caporal ; au-dessus se trouvent la demi-section, la section, le peloton, la compagnie, et le bataillon.

 

 

 

la journée du 22 septembre 1914, dans le J.M.O. du régiment de Paul Teyssot

 

JMO 92e RI, 22 sept 1914 (1)

JMO 92e RI, 22 sept 1914 (2)
extrait du J.M.O. (journal des marches et opérations) du 92e régiment d'infanterie,
à la date du 22 septembre 1914 (mort de Paul Teyssot)

 

 

 

l'Écouvillon (Oise), au soir du 19 septembre 1914

 

Diapositive1

 

l'Écouvillon, carte IGN 1950, légendé
l'Écouvillon (Oise), carte IGN 1950 (Géoportail)

 

 

 

Paul Teyssot est mort à l'Écouvillon, Élincourt (Oise)

 

122374697_o
Élincourt avant la guerre

 

122367800_o
Élincourt, combat du 16 septembre 1914

 

122367784_o
tranchée à l'Écouvillon (Élincourt, Oise), en 1916

 

l'Écouvillon, vers Élincourt
l'Écouvillon, vers Élincourt-Sainte-Marguerite, juillet 2013

 

 

 

 

 

- retour à l'accueil

15 juillet 2018

Joseph THIBAUDIER

les 146 anciens élèves de Sainte-Marie morts pour la France, 1914-1918

 

 

 

Joseph THIBAUDIER

 

 

THIBAUDIER Joseph, fiche MPLF

 

 

Joseph Thibaudier est né le 13 mars 1897 à Rive-de-Gier (Loire). Il est mort le 20 juillet 1918 à Rassy (Aisne) d'une blessure reçue la veille (1). Il avait vingt-et-un ans.

Son père était pharmacien. Joseph était lui-même étudiant en pharmacie lors de son recensement.

En 1918, Joseph Thibaudier était aspirant (premier grade d'officier, qui précède celui de sous-lieutenant puis de lieutenant) au 11e bataillon de Chasseurs alpins, 1ère compagnie.

Citation à l'ordre de la division : «Le 19 juillet 1918, a attaqué résolument un groupe ennemi armé de mitrailleuses et l'a mis en fuite, a été tué au cours du combat».

1 - Les deux fiches donnent la date du 20 juillet comme jour de sa mort, mais selon le texte de la citation et la notice du Livre d'or, il succombe le 19 juillet. Il est étonnant, par ailleurs, que son nom ne figure pas dans la liste de l'Historique du 11e bataillon de chasseurs ni dans le J.M.O. du régiment.

 

 

acte de naissance de Joseph Thibaudier

 

acte naissance Joseph Thibaudier
acte de naissance de Joseph Thibaudier

 

 

 

fiche matricule de Joseph Thibaudier

 

Joseph Thibaudier, fiche matricule (1)

Joseph Thibaudier, fiche matricule (2)

Joseph Thibaudier, fiche matricule (3)
fiche matricule de Joseph Thibaudier, né le 13 mars 1897

 

 

 

Sainte-Marie, Livre d'Or, 1914-1918

Joseph Thibaudier
de Rive-de-Gier

À sa dernière permission, Joseph Thibaudier était venu au collège, à son collège.

On était toujours heureux de l’y revoir. N’y avait-il pas passé de longues années, toute sa vie scolaire, en y laissant le souvenir d’un élève intelligent, appliqué et vraiment sérieux ? Son air juvénile semblait ajouter encore au plaisir qu’on éprouvait de revoir «l’enfant de Sainte-Marie».

Lui-même était attaché à ses maîtres et ne craignait point de témoigner son indignation, lorsqu’il entendait dire que l’on menaçait de fermer, par une mesure odieuse, sa chère institution. Il avait même des paroles de menace, très vibrantes, à l’adresse de ceux qui auraient le triste courage d’exécuter ce forfait.

Des sentiments de cette nature attestent toute la noblesse de son caractère. Quand on a la haine de l’iniquité et le culte de la reconnaissance, c’est qu’on a le cœur droit et l’âme généreuse.

Cette générosité fait comprendre que Joseph Thibaudier refusa toujours de rester dans le service de santé, où ses études précédentes lui permettaient de se faire inscrire. Malgré de légitimes observations, il préféra rester dans le corps d’élite que sont les chasseurs alpins, et vraiment il fut jusqu’au bout un excellent chasseur. Il avait quelque chose d’alerte, de décidé, d’entraînant. Rien qu’à le voir, dans sa belle tenue militaire, on sentait qu’il irait jusqu’au bout de son devoir, sans hésitation, presque sans réfléchir, par l’inspiration d’une volonté prête à tous les sacrifices.

Il avait fait une première campagne en Italie, à l’époque où des renforts français durent soutenir les forces entamées de nos alliés.

Ramené en France, il se trouvait en juillet 1918, dans l’armée de la Marne qui allait commencer les opérations glorieuses, auxquelles nous devons les joies de la victoire et la libération de tant de villes françaises. Le jeune aspirant devait vibrer en travaillant d’une façon si glorieuse pour son pays. Combien ils nous apparaissent sympathiques ces jeunes héros qui tombent, à l’aube même du triomphe !

C’était le 19 juillet ; jusqu’au soir, sa section n’avait pas été en contact direct avec l’ennemi. On la tenait en réserve, et devait faire le ravitaillement en munitions.

Mais une reconnaissance offensive se produit sur le front de sa compagnie, et la section de réserve est appelée à donner son appoint.

Joseph Thibaudier fait aussitôt mettre ses hommes en tirailleurs et s’écrie : «En avant ! Jusqu’à la lisière du bois !» L’opération est périlleuse. Une mitrailleuse allemande prend les chasseurs sous son feu, et au milieu de ses terribles rafales, les hommes sont obligés de se coucher. À ce moment même, le sergent qui se trouve à côté de lui, tombe, les deux bras fracassés.

C’est alors que notre jeune aspirant qui s’était couché, se relève, pour soigner son camarade, tire son couteau, se met à genoux, et commence à couper les courroies de son sac, afin de lui faire un premier pansement.

Ce geste certes était dangereux. Mais Joseph oubliait les rafales pour ne songer qu’à son blessé. C’est dans cette attitude du bon Samaritain, penché sur le corps d’un mourant, qu’il est atteint lui-même en plein front. Il n’a que le temps de dire : « J’y suis !» et il tombe, victime de son dévouement.

Il repose maintenant dans le petit village de Rassy (Aisne).

Dans une lettre à sa famille, le capitaine de Joseph faisait l’éloge du jeune aspirant en ces termes :

  • «En mon âme de chef, connaissant bien Thibaudier, je résume ainsi ce qu’était votre enfant : gai, plein d’entrain, toujours souriant, ne connaissant point la peur, ignorant le danger, s’y portant de toute son âme».

Avec tout son âme ! N’est-ce pas la devise du petit chasseur qui ne connaissait que cette manière d’aimer son pays !

 

 

 

J.M.O. du 11e bataillon de Chasseurs, juillet 1918

 

entre Chézy et Rassy juillet 1918, légendé
mouvements du 11e bataillon de Chasseurs alpins, entre le 11 et le 20 juillet 1918

 

JMO 11e bat Chasseurs, juillet 1918 (1)
J.M.O. du 11e bataillon de Chasseurs, 11 juillet 1918 : localisation
Joseph Thibaudier appartient à la 1e compagnie

 

JMO 11e bat Chasseurs, juillet 1918 (2)
J.M.O. du 11e bataillon de Chasseurs, 20 juillet 1918 : l'attaque sur Rassy (Aisne)

 

progression sur Rassy, légendé
Cointicourt, Breuil, Remont-Voisin, Rassy (Aisne)


 

 

l'église de Cointicourt (Aisne)

 

Cointicourt, église
église de Cointicourt : Joseph Thibaudier est passé par là

 

1280px-Vue_de_la_route
église de Cointicourt, aujourd'hui

 

1280px-L'église_de_la_Vierge
église de Cointicourt, aujourd'hui

 

 

 

hameau de Rassy (Aisne)

 

hameau de Rassy
hameau de Rassy (Aisne)

 

Rassy, juillet 2013 (1)
hameau de Rassy, juillet 2013

 

Rassy, juillet 2013 (2)
hameau de Rassy, juillet 2013

 

Rassy, mai 2013 (1)
hameau de Rassy, mai 2013

 

Rassy, mai 2013 (2)
hameau de Rassy, mai 2013

 

 

 

en juillet 1918, Joseph Thibaudier a été enterré au village de Rassy

Sa dépouille a probablement été exhumée puis enterrée dans un cimetière, après la guerre.

 

Rassy, entrée du village
une entrée du village de Rassy (Aisne)

 

 

 

 

 

 

- retour à l'accueil

14 juillet 2018

Félix VALLAS

les 146 anciens élèves de Sainte-Marie morts pour la France, 1914-1918

 

 

 

Félix VALLAS

 

 

VALLAS Félix, fiche MPLF

 

Félix VALLAS est né le 2 août 1887 à Roanne. Il est mort le 15 mai 1916.

À la date de son recensement, en 1907, Félix Vallas habitait à Jackfish Lake dans le Saskatchewan au Canada (1).

1 - Voir la notice consacrée à Joseph Chaland qui, curieusement, a effectué un voyage dans la même région du Canada en 1911.

 

la fiche matricule de Félix VALLAS

 

VALLAS Félix, fiche matricule (1)

VALLAS Félix, fiche matricule (2)
la fiche matricule de Félix Vallas, né le 2 août 1887

 

 

Sainte-Marie, Livre d'Or, 1914-1918

Félix Vallas, entré au collège en 1897, acheva ses études au collège de la Seyne.

De n'avoir connu ses parents et d'avoir été privé de l'affection d'un mère avait développé en lui une sensibilité très vive et une vie intérieure qui donnaient à ses paroles une originalité et une profondeur déconcertantes pour qui ne le jugeait qu'à ses notes de classe.

Marié de bonne heure, il s'était établi en face de Valence, à Granges ; il y avait fait construite con amore une villa et établi un jardin où il comptait mettre à profit les connaissances agricoles acquises pendant les trois années passées à l'école de Hauterive près Fribourg et pendant un séjour dans l'Ouest canadien.

La mobilisation l'envoya comme auxiliaire dans la 13e section d'infirmiers militaires d'où il passa dans le 15e. Affecté à un hôpital de Cannes, il y acquit auprès des religieuses chargées du service et de ses camarades la réputation d'un soldat exact, complaisant et toujours de bonne humeur. L'aumônier de cet hôpital écrivait, d'ailleurs, au frère aîné de Félix combien il était édifiant dans l'accomplissement de ses devoirs religieux.

Un jour où Félix était occupé dans une salle de l'hôpital à pendre des rideaux, il eut un éblouissement et tomba d'une hauteur de trois mètres, si malheureusement que le coin d'une table heurta le crâne et provoqua une fracture du rocher. Il perdit aussitôt la vue et son état fut considéré tout de suite comme désespéré. Dès qu'il se sentit mortellement atteint, Félix demanda l'aumônier, reçut les derniers sacrements, put reconnaître sa femme accourue de Valence et dans de terribles souffrances il offrit sa vie à Dieu et réclamait ses deux frères aînés et sa sœur, il mourut le 15 mai 1916.

Tombé en service commandé, il est une des humbles victimes de la guerre. Sa disparition laisse au cœur de celui qui l'a le plus intimement connu un profond regret. Les conditions si consolantes de sa mort ont manifesté la maternelle protection de la sainte mère que Félix n'avait pas connue et de la grand-mère si pieuse et si dévouée qui avait consacré à son éducation sa verte et longue vieillesse.

 

 

Félix Vallas a été élève à l'école d'agriculture d'Hauterive (Suisse)

 

école agriculture Hauterive (Fribourg, Suisse) (1)
école d'agriculture d'Hauterive, près de Fribourg (Suisse)

 

école agriculture Hauterive (Fribourg, Suisse) (2)
école d'agriculture d'Hauterive, près de Fribourg (Suisse)

 

 

Félix Vallas a séjourné dans la région du lac Jackfish,

province du Saskatchewan (Canada)

 

Jack Fish (Canada) (1)
village de pêcheurs autour du lac Jack Fish

 

Jack Fish (Canada) (2)
lac Jack Fish (Canada)

 

Jack Fish (Canada) (3)
lac Jack Fish (Canada)

 

Jack Fish (Canada) (4)
lac Jack Fish (Canada)

 

 

l'hôpital où est mort Félix Vallas, à Cannes

 

Cannes, hôtel Gallia, hopital n° 58 bis (1)
Cannes, l'hôtel Gallia transformé en hôpital (n° 58 bis) dès septembre 1914

 

Cannes, hôtel Gallia, hopital n° 58 bis (2)
Cannes, l'hôtel Gallia transformé en hôpital (n° 58 bis) dès septembre 1914

 

 

 

- retour à l'accueil

13 juillet 2018

Joseph VERGNETTE

les 146 anciens élèves de Sainte-Marie morts pour la France, 1914-1918

 

Joseph Vergnette, portrait

 

 

Joseph VERGNETTE

 

 

VERGNETTE Joseph, fiche MPLF

 

 

Joseph VERGNETTE est né le 10 août 1891 à Saint-Étienne. Il est mort le 18 décembre 1914 à Canny-sur-Matz (Oise). Il avait vingt-trois ans.

Il était sous-lieutenant de réserve, depuis le 16 septembre 1914, au 16e régiment d'infanterie, à la 2e compagnie.

Il est inhumé à Saint-Étienne, dans le cimetière du Crêt-de-Roc.

 

 

fiche matricule de Joseph Vergnette

 

Joseph Vergnette, fiche matricule (1)

Joseph Vergnette, fiche matricule (2)

Joseph Vergnette, fiche matricule (3)
fiche matricule de Joseph Vergnette, né le 10 août 1891

 

 

 

Sainte-Marie, Livre d'Or, 1914-1918

Joseph Vergnette
de Saint-Étienne

Les témoignages des chefs et compagnons d’armes constituent la source la plus authentique de l’histoire militaire de nos chers anciens. Grâce à une attention délicate, toutes ces pièces nous ont été communiquées et rien n’est émouvant comme ces lignes, transcrites sous l’impression même des événements. Joseph Vergnette a eu le privilège de recevoir cet hommage suprême, avec une spontanéité qui laisse deviner et ses rares qualités et les chaudes sympathies formées autour de lui.

On en jugera aisément par le simple récit de sa mort, tel que nous l’extrayons de deux lettres envoyées par des chefs supérieurs.

  • «Le 16e d’infanterie a eu, il y a 3 jours, le 18 décembre au matin, un assez vif engagement au cours duquel le sous-lieutenant de réserve Vergnette a été tué par une balle. Entrée dans l’omoplate, elle est sortie en faisant éclater la clavicule, et en sectionnant l’artère sous-clavière. En quelques secondes, Vergnette mourut, ayant perdu tout son sang.
    Ce charmant garçon si jeune, si gai, si plein d’entrain commandait sa compagnie avec beaucoup de brio. J’avais réellement plaisir à le voir, toujours le sourire sur les lèvres, chaque fois que je le rencontrais.
    Le 18 au matin, il attendait en tête de sa compagnie le moment de s’engager, quand remarquant dans une tranchée ennemie sur notre droite des mouvements et signes insolites qui l’intriguaient, il dit : «Je vais voir ce que c’est !»
    Avec l’héroïque insouciance du danger qui le caractérisait (plusieurs fois même, est-il dit dans sa citation, on eut besoin de le rappeler à la prudence) il se porta seul en avant vers la tranchée adverse. Il avait seulement fait quelques pas, lorsqu’il tomba mortellement frappé.
    Lorsque deux de ses camarades purent lui porter secours, ils se rendirent compte bien vite de leur impuissance à ranimer leur cher sous-lieutenant. Celui-ci ne put leur répondre que ces deux mots : "Au côté !" en les accompagnant d’un dernier regard…
    Il a été tué devant la lisère sud du bois de Verlot, à 1 200 mètres à l’est du village de Canny-sur-Matz, commune de l’Oise, 5 kilomètres à l’ouest de Lassigny».

Le chef auquel nous devons ces renseignements ajoute :

  • «J’éprouve un chagrin réel de la perte de ce jeune officier que j’estimais et que j’aimais beaucoup : il réalisait le type parfait de l’officier français, héroïquement brave, sans le vouloir ni le savoir, tout naturellement, séduisant au possible, toujours prêt à aller de l’avant, avec la plus complète insouciance du danger, le sourire aux lèvres, de la gaieté plein les yeux !»

Est-il plus bel éloge d’un ancien de Sainte-Marie ? Aussi nous ne sommes point tentés de croire à l’exagération lorsque nous lisons encore «que la consternation fut générale dans la 2e compagnie, à la nouvelle de sa mort. On perdait en lui non seulement un chef hardi et apprécié, mais aussi le meilleur des camarades».

Ajoutons enfin que les préoccupations sérieuses s’alliaient dans son âme aux pensées d’ordre militaire. Quelques jours avant la date de sa mort, il avait demandé à un ami, bon chrétien comme lui, d’être présenté au curé de Ricquebourg. Il voulait se confesser. Ainsi prouvait-il une fois de plus par son exemple que le bon catholique est toujours un bon Français.

 

 

Joseph Vergnette était au 16e régiment d'infanterie, à Montbrison

 

122484300_o
soldats du 16e régiment d'infanterie

 

122491722_o
caserne du 16e régiment d'infanterie à Montbrison (Loire)

 

  • un autre ancien de Sainte-Marie, mort pour la France lui aussi, appartenait au 16e régiment d'infanterie : Régis Gignoux.

 

 

 

les lieux de la mort de Joseph Vergnette

 

Diapositive1
carte IGN 1950 (Géoportail)

 

Bois Verlot, janvier 2010
à l'horizon, le Bois Verlot (vue prise de la grande rue de Canny-sur-Matz)

 

Canny-sur-Matz (1)
Canny-sur-Martz (Oise ; il y a erreur dans la légende), au début de la guerre

 

Canny-sur-Matz (2)
Canny-sur-Martz (Oise), après les bombardements du début de la guerre

 

Canny-sur-Matz (3)
Canny-sur-Martz (Oise), l'église bombardée au début de la guerre

 

 

 

Joseph Vergnette est inhumé à Saint-Étienne, au Crêt-de-Roc

 

tombe familiale Vergnette, Crêt-de-Roc
tombe familiale Vergnette, cimetière du Crêt-de-Roc (photo Pierre Thiolière)

 

plaque tombale
plaque commémorative, tombe de Joseph Vergnette (photo Pierre Thiolière)

 

 

 

le Tableau d'honneur de l'Illustration

Publié au cours de la guerre et mis à jour régulièrement jusqu'au lendemain du conflit (février 1919) par le magazine l'Illustration. Il compte 16 486 hommes et femmes avec leur photographie.

Joseph Vergnette y a une notice.

 

Tableau d'honneur, l'Illustration
hors-série de l'Illustration

 

Joseph Vergnette, notice Illustration
Joseph Vergnette

 

 

 

 

 

- retour à l'accueil

12 juillet 2018

Mathieu VEILLON

les 146 anciens élèves de Sainte-Marie morts pour la France, 1914-1918

 

 

 

Mathieu VEILLON

 

 

VEILLON Mathieu, fiche MPLF

 

 

 

Mathieu Veillon est né le 16 août 1884 à Saint-Chamond. Il est mort le 30 août 1914 au combat du Haut de la Pax (commune de Gerbéviller, Meurthe-et-Moselle). Il a été "identifié" à Moyen, commune proche de Gerbéviller (1),sans que l'on sache ce que recouvre cette formule. Il avait tout juste trente ans.

Son père était employé aux Forges et Aciéries de la Marine, à Saint-Chamond.

Au moment de son recensement, Mathieu Veillon était employé de soieries, à Lyon.

Il a effectué son service militaire d'octobre 1905 à septembre 1906 au 158e régiment d'infanterie.

En 1914, il est mobilisé au 99e régiment d'infanterie, à Vienne (Isère) et est versé dans le 299e. Après deux semaines passées dans les Alpes, consacrées à l'entraînement de ces soldats qui sont des réservistes, il est dirigé vers la Lorraine. Le baptème du feu a lieu le 26 août, autour de la position de Borville (petite commune d Meurthe-et-Moselle).

C'est à une dizaine de kilomètres, au nord-est, que se déroule combat, très meurtrier pour les troupes françaises, autour de Gerbéviller le 30 août 1914.

Mathieu Veillon est inhumé dans la nécropole nationale de Gerbéviller, ossuaire 1.

 

1 - Le J.M.O. (journal des marches et opérations), dans l'état des pertes dressé à la fin de l'année (31 décembre) le note comme mort le 28 août.

 

 

 

acte de naissance de Mathieu Veillon

 

acte naissance Mathieu Veillon
acte de naissance de Mathieu Veillon

 

 

 

fiche matricule de Mathieu Peillon

 

Mathieu Veillon, fiche matricule (1)

Mathieu Veillon, fiche matricule (2)

Mathieu Veillon, fiche matricule (3)
fiche matricule de Mathieu Veillon, né le 16 août 1884

 

 

 

Mathieu Veillon a fait son service militaire au 158e régiment d'infanterie

(1905-1906)

 

158e régiment d'infanterie alpine
158e régiment d'infanterie alpine, avant 1914

 

 

 

le mois de guerre de Mathieu Veillon, dans l'Historique du régiment

 

Historique 299e (1)

 

Historique 299e (2)

Historique 299e (3)
extrait de l'Historique du 299e régiment d'infanterie

 

 

 

 

Gerbéviller, incendie et destructions, 24 août 1914

 

Gerbéviller, destructions incendie, août 1914 (1)
incendie et destructions à Gerbéviller, 24 août 1914

 

Gerbéviller, destructions incendie, août 1914 (2)
incendie et destructions à Gerbéviller, 24 août 1914 : Mathieu Veillon a vu cela

 

 

 

Mathieu Veillon est mort au combat du Haut de la Pax

 

Haut de la Pax, localisation
Haut de la Pax, localisation

 

route entre Gerbéviller et Moyen, Haut de la Pax sur la gauche
route entre Gerbéviller et Moyen, Haut de la Pax sur la gauche (juin 2016)

 

 

 

la journée du 30 août 1914, dans le J.M.O. du 299e R.I.

 

JMO 299e RI, 30 août 1914
extrait du Journal des marches et opérations (JMO) du 299e régiment d'infanterie, 30 août 1914

 

Ie et IIe armées, 3 septembre 1914 au soir, légendé
carte tirée du tome premier, 2e volume de : Les armés française dans la Grande Guerre

 

 

 

 

le nom de Mathieu Veillon dans la liste des tués du 299e (J.M.O.)

 

pertes 299e, 31 déc 1914 (1)

pertes 299e, 31 déc 1914 (2)

pertes 299e, 31 déc 1914 (3) légendé
extrait du J.M.O. du 299e, à la date du 31 décembre 1914

 

 

 

30 août 1914 : des morts du 299e ont été enterrés sur place...

 

grande tombe entre Gerbéviller et Moyen
une grande tombe sur le champ de bataille entre Gerbéviller et Moyen (août 1914)

 

 

 

...et d'autres dans le cimetière devenu nécropole

 

Gerbéviller, cimetière des soldats français
Gerbéviller, cimetière des soldats français, début années 1920

 

 

 

Mathieu Veillon est inhumé dans la nécropole nationale de Gerbéviller

 

nécropole de Gerbéviller, ossuaire 1
ossuaire 1 de la nécropole nationale de Gerbéviller (Meurthe-et-Moselle)

 

plaque ossuaire Gerbéviller, Mathieu Veillon
le nom de Mathieu Veillon sur la plaque de l'ossuaire 1 à Gerbéviller

 

nécropole nationale de Gerbéviller, août 2013
nécropole nationale de Gerbéviller, Meurthe-et-Moselle, août 2013

 

 

 

 

- retour à l'accueil

Publicité
Publicité
<< < 1 2 3 > >>
Publicité